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Le chat de comptoir
14 septembre 2008

Non, je n'ai pas engrossé Rachida Dati

Assez de rumeurs glacées sur papier et de rires étouffés dans les miches de la boulangère, il est temps de tirer les choses au clair (chocolat, vanille ou café) : ce n’est pas moi qui est engrossé la justice de mes méfaits, j’ai trop de compassion pour la transition intestinale difficile de tribunaux et ne suit pas encore assez sot pour tomber sous la garde de Mme Dati.

Ainsi mon absence et silence prolongé ne s’explique pas par une fuite précipité en direction du Pérou en passant par la Corse squatter sauvagement la villa de Christian Clavier pour ensuite faire escale aux Etats-Unis pour récidiver et venir enfanter la fille de Mme Palin (à force de prôner le port d’arme elle ne devrait pas se plaindre que quelqu’un tire un coup). C’était donc bel et bien en vacances que mon silence trouvait sa source, noyé dans le sable chaud et l’eau salée, loin de toutes ces consultations gynécologiques télévisuelles et autres images sadiques de foules enfantines torturées par un retour près des radiateurs froids de l’école, obligés à regarder la star ac toute la soirée afin de pouvoir briller dans la cours de récrée, le tout chiffré par des journalistes maquillés par le soleil de l’été, nous scandant le renouveau du 20H en nous abreuvant des mêmes reportages années après années.

Seulement voilà, les trompettes du sarkanovisme ont brisé le murmure des vagues et sonné le retour à la vie citadine, malheureusement pour moi, car cela me contraignant à venir vous abreuver de nouveau en banalités somnolentes et somnifères, malheureusement pour vous car vous contraignant à les lire en attendant que s’achève le téléchargement de « Balade Anale 3 ». Tout ça pour revenir cirer à grand coup de fesses les planchettes rabattables honteusement qualifiées de siège, écouter de manière désabusée un cours enfoncé à coup de masse par un prof tout aussi ennuyé de perdre deux heures de son temps et venu vous faire payer le plaintes vindicatives des étudiants des étudiants plaintifs restés au fond de leur lit. Après ça on pourra dans 20 ans perpétuer le mouvement et tape sur la jeunesse pour lui donner envie de vieillir dans le seul but d’avoir le plaisir de gouter aux représailles sur leur progéniture, alors qu’on pourrait résoudre le problème une bonne fois pour toute en un pugila général. Alors qu’attendons-nous pour nous foutre sur la gueule ?

 

(Vous d’abord, moi je dépouillerais vos cadavres).

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